Voyageur 3
« As the Secretary General of the United Nations, an organizations of the 147 member states who represent almost all of the human inhabitants of the planet earth. I send greetings on behalf of the people of our planet. We step out of our solar system into the universe seeking only peace and friendship, to teach if we are called upon, to be taught if we are fortunate. We know full well that our planet and all its inhabitants are but a small part of the immense universe that surrounds us and it is with humility and hope that we take this step. »
Greeting from the secretary general of the Un, voyageur golden record, 1977.
En 1977, la NASA envoie dans l’espace les sondes Voyager 1 et Voyager 2. À leur bord se trouve le « Golden Record », un disque vinyle pensé comme un témoignage ultime de l’humanité, destiné à échapper à l’effondrement de notre système solaire.
« Voyageur 3 » essaie de penser l’inconnu, réfléchi au dialogue que l’on entreprend avec celui qui ne parle pas notre langue, n’expérimente pas la réalité d’une façon similaire à la notre. Le vide spatial est omniprésent, entre chaque chose, ouvrant un réflection profonde sur nos interaction intimes avec l’ensemble des acteurs dépourvus d’un langage commun.
Ce déploiement fait osciller la lecture entre densité et légèreté, confinement et ouverture. Bois, papier et encre composent ainsi une séquence de formes sans orientation imposée, flottant entre support matériel et échappée spatiale.
L’œuvre interroge la relation que nous entretenons avec notre perception, nos mots et nos repères. Elle esquisse une narration douce et silencieuse, où la matérialité dépasse le simple regard pour devenir un ensemble de messages possiblement perceptibles.